On entend de plus en plus parler de ces petits œufs de pierre aux pouvoirs extraordinaires, les Oeufs de Yoni.
De jade, de quartz ou de cristal, les œufs de Yoni viennent se nicher dans notre vagin, et nous connecter avec notre énergie féminine, subtile.
D’où viennent ces mystérieux œufs de Yoni ?
Quels sont leurs véritables effets ?
Comment s’initier à cette pratique ?
En voici un petit aperçu …
D’où viennent les Oeufs de Yoni ?
Issu de la tradition taoïste, l’œuf de Yoni était utilisé par les reines et les concubines de l’empereur de Chine. Cette pratique secrète, transmise par ces femmes, leur permettait de plaire à l’empereur en se distinguant lors de leurs ébats amoureux.
Pourtant, cette pratique n’est pas centrée sur l’homme, mais sur la femme. Étymologiquement, le terme sanskrit Yoni désigne l’ensemble des organes sexuels féminins, et symbolise l’énergie féminine, la Shakti. L’œuf de Yoni lui-même est destiné à être placé en son centre, dans le vagin.
Longtemps oubliée, cette pratique a refait surface dans les années 1970, grâce au maître taoïste Mantak Chia. Ce pionnier a remis les œufs de Yoni au goût du jour par ses écrits, et a formé de nouvelles adeptes, attirées par ses nombreux bénéfices.
En effet, celles qui l’expérimentent peuvent constater une amélioration de la vitalité, en lien avec l’énergie sexuelle et la vie spirituelle.
Les œufs de Yoni : pour qui, pour quoi ?
Fondamentalement, on ne peut vraiment comprendre la pratique des œufs de Yoni sans quelques notions de philosophie taoïste. Cela demande aux esprits occidentaux une certaine ouverture, un éveil de la sensibilité à la dimension énergétique de notre être.
Ce rituel intime permet en effet un rééquilibrage des énergies Yin et Yang, et une augmentation de la force vitale, appelée Chi. Concrètement, cela peut correspondre à une régulation hormonale, nerveuse, émotionnelle … mais aussi à une stimulation du système immunitaire, et à une amélioration de la circulation sanguine.
Dans une société dominée par l’énergie Yang, il crée un espace sacré pour l’énergie Yin, et contribue à relier l’expérience matérielle à la spiritualité.
Selon l’âge et le parcours de vie, l’œuf de Yoni peut répondre à différents besoins :
- il peut être le symbole de l’éveil à la féminité, un rituel initiatique pour les jeunes femmes ;
- il permet notamment de tonifier le plancher pelvien, souvent recommandé aux femmes après leur accouchement (rééducation du périnée) ;
- dans le cadre d’un accompagnement thérapeutique, il peut aussi jouer un rôle de guérison des blessures liées au féminin, et des mémoires transgénérationnelles ;
- il peut aussi simplement être vécu comme un rituel intime, pour se relier à son pouvoir intérieur et à sa sagesse.
Quelques conseils pour s’initier aux œufs de Yoni
On trouve aujourd’hui de nombreux livres et tutoriels sur les œufs de Yoni. Cependant, n’oublions pas que cette pratique vise à nous reconnecter à notre ressenti, à notre intériorité.
Aussi, le premier conseil est de poser son intention intime, de s’interroger sur ce que cette pratique évoque en nous, pour nous, à ce moment précis de notre vie. Partant d’un objectif premier (par exemple, la rééducation du périnée), on peut s’interroger sur les dimensions non seulement physiques, mais aussi émotionnelle, énergétique et spirituelle, de ce rituel.
Pour le choix de l’œuf, l’idéal est de se laisser guider par son intuition. Sans chercher à comprendre pourquoi on est attirée par telle ou telle pierre, on peut découvrir ensuite ses propriétés spécifiques, et se laisser surprendre par leurs messages.
Naturellement, le deuxième conseil est de ritualiser, voire de sacraliser la pratique, selon notre sensibilité. C’est avant tout un moment pour soi, où l’on peut se montrer véritablement en présence, à l’écoute de ses besoins profonds. Cela commence par avoir suffisamment de temps devant soi, créer une ambiance propice, et de formuler son intention à la pierre. La pratique elle-même peut être passive ou active, avec éventuellement des exercices, des techniques de respiration et de visualisation, selon le besoin du moment. Avec l’expérience, on apprend à y répondre en développent l’éventail des outils, en lien avec notre sensibilité.
Enfin, le troisième conseil est de développer notre qualité d’attention, non seulement pendant la pratique, mais aussi en dehors de celle-ci. Que l’on porte l’œuf en soi ou non (on peut en effet le garder autant que celui-ci reste en place), il s’agit d’observer les différents ressentis, qu’ils soient d’ordre physique, émotionnel ou psychique. Comme on évolue, cette pratique peut nous accompagner toute notre vie !
Pour finir, sachez qu’il existe aussi pour les hommes le Shiva Lingam, que l’on peut considérer comme l’équivalent masculin de l’oeuf de Yoni. A découvrir dans un prochain article !