Peur de l’abandon ou dépendance affective ?

Cet article a été rédigé par Joel. Pour voir ses services de coaching, cliquez ici.

Tout d’abord, laissez-moi vous dire, que contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, la peur de l’abandon et la dépendance affective ne se déclenchent pas dans l’enfance, mais bel et bien dans le ventre de la maman. Elles sont ensuite développées dans l’enfance, ça oui, et selon les circonstances, les raisons et l’ampleur de ce que la maman, et ensuite le papa, peuvent transmettre, extrapoler sur l’enfant, la peur de l’abandon peut se former, s’intensifier et dans ce cas, créer une dépendance affective dans l’âge mature. L’un ne peut exister sans l’autre !

Comment se manifestent-elles ?

Pour faire court, une fois dans l’âge adulte, la peur de l’abandon s’affiche sous la forme de souffrance, de tristesse et en conséquence, en une forme d’attachement à une personne, plusieurs personnes, un quelque chose, ou d’une situation que l’on voudrait absolument et qu’on aura pas, et tout cela n’est que la cause à ne pas pouvoir « avoir », besoin de savoir et ne pas pouvoir lâcher prise qui devient une souffrance de l’obstination. 

La dépendance affective elle, fera de tout pour nous dérouter de nos besoins, de nos valeurs, de notre propre respect et de notre amour propre au détriment de tout faire pour s’adapter à l’autre, les autres, une situation, la société, le travail etc.
Quand on se perd, quand on s’oublie, quand on veut absolument retourner avec la personne qui nous a quitté et qu’on l’attend désespérément, et justement quand on est dans l’attente, ( la pire des choses à me pas faire car c’est l’incohérence absolue entre notre enfant intérieur et notre coeur ) quand on s’adapte et qu’on fait de tout pour plaire ou faire plaisir, dans l’espoir que la personne revient, afin de recevoir de l’amour et être rassurés, ou encore, quand on ne dis rien et qu’on préfère ne pas faire d’histoire, d’avoir de discussions, bref qu’on s’adapte, dans ce cas c’est de la dépendance. 

Et malheureusement, dans ces cas, il y a des personnes qui deviennent des pervers narcissiques, auxquelles, si nous me sommes pas suffisamment réveillés, nous succombons, vu que l’autre personne est également prise par la peur de l’abandon et la dépendance affective. C’est un mécanisme infernal ! En fait, ces personnes renforcent encore plus notre peur d’abandon à la dépendance affective. Soyez vigilant et écoutez que votre cœur, toujours !

Mais ressentir une personne qui nous a quitté, qui est morte, à une personne qui nous fait mal et ne plus ressentir le mal, ou à un lieu, une situation etc. (et tout ça bien sûr en faisant notre vie centrée sur nous, en joie et amour ultime envers nous-même), cela n’est ni de la dépendance, ni de la peur de l’abandon, mais juste un noyau de pureté, de sentiments, d’émotions, d’empathie et d’humain au plus véridique et au plus absolu qui existe à l’intérieure de nous tous.

Comment se détacher de la peur de l’abandon et en conséquence de la dépendance affective ? 

Bien cela est un travail de longues années à effectuer au plus profond avec soi-même, en pleine cohérence, volonté et amour envers soi-même. 

Rien que de savoir que nous n’avons ni besoin d’une personne, ni de quelque chose pour être heureux, doit suffire pour comprendre que notre vie est représentée comme une assiette ; Nous y sommes au milieu et les autres au tour, car ils sont un complément qui nous permettent de grandir, de devenir mieux, d’apprendre et de partager. Tout ça dans une inconditionnalité absolue, sans attente, sans suppositions, sans projections, sans interprétations. Mais juste en symbiose et ressenti de l’instant présent le plus absolu !

C’est comme un couple…( d’ailleurs je n’aime pas ce mot et pour moi, il devrait être changé en « complémentarité ou partage inconditionnel ) …nous ne sommes pas en couple pour combler un manque de joie ou d’amour, que nous avons tous à l’intérieure de nous, mais pour s’accompagner, marcher avec l’autre dans la même direction, main dans la main, permettant à l’autre de devenir encore meilleur, de grandir, lui permettre d’atteindre ses visions et tout en respectant l’intégrité de l’autre et la nôtre et à ce stade, il s’agit d’un partage absolu, sans attentes, sans projections et sans souffrances. Mais dans l’inconditionnalité la plus complète qu’elle soit. C’est à ce moment qu’il y a une complémentarité et un dédoublement de joie et d’amour qui vont créer une puissance lumineuse remplie d’authenticité ! 

Pour être bien avec la personne que nous voulons accompagner, nous devons d’abord être heureux avec nous-mêmes !
N’oubliez pas les consignes du masque à oxygène qu’on nous donne dans les avions……d’abord le mettre sur notre visage, ensuite sur celui de notte enfant !

Le chemin du détachement de la peur de l’abandon et de la dépendance affective est un chemin qu’il faut entreprendre puisque dans sa plus petite enfance et comprendre pourquoi nous nous sentions toujours au culpabilité et pourquoi nous avions toujours peur de perdre un parent ou d’être puni d’un parent…

En amour inconditionnel et abondant !

Cet article a été rédigé par Joel. Pour voir ses services de coaching, cliquez ici.

Autres article

Commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez entrer votre commentaire!
Veuillez entrer votre nom ici