Cet article a été rédigé par Frédéric LIEZE.
Le mot Reiki, que l’on découvre souvent au travers de sa graphie japonaise, se compose de deux mots :
– Rei, signifiant : Esprit.
– Ki, signifiant : énergie ».
L’utilisation d’un « E » majuscule est volontaire, puisqu’il est question à travers l’Esprit, du principe créateur universel, que certains préféreront appeler principe divin.
La traduction littérale serait donc : énergie de l’Esprit, ou encore énergie spirituelle.
La tradition a plutôt retenu la formule : énergie de vie universelle. Ceci s’explique par le fait qu’en occident, lorsqu’on entend parler du Reiki, il est beaucoup plus souvent fait référence à une méthode de soin énergétique (dite « non conventionnelle ») d’origine japonaise, se pratiquant par le toucher et l’imposition des mains, qui permet une harmonisation énergétique, favorisant la santé physique, émotionnelle, mentale et spirituelle, pour soi et les autres.
Il s’agit concrètement de canaliser l’énergie Reiki à travers son corps, pour la distribuer ensuite, principalement par le biais de ses mains, au receveur. Une résonance s’opère alors entre le champ énergétique du donneur et celui du receveur. Des corrections s’effectuent, un mieux-être s’installe.
L’origine du Reiki
Il existe aujourd’hui plusieurs dizaines de courants Reiki, mais on doit la version originelle à un homme japonais, Mikao USUI, qui en 1922 partagea sa découverte, en mettant en place un système d’initiations par lequel tout un chacun peut apprendre à canaliser et à transmettre le Reiki.
Sans rien enlever au travail et à la générosité exceptionnels de Mikao USUI, il faut préciser que le Reiki prend ses racines dans des traditions spirituelles très anciennes, et qu’il est l’écho de vieilles traditions initiatiques ésotériques.
Si le Reiki a connu un tel succès dès ses débuts, c’est d’une part en raison de sa simplicité de mise en œuvre, et d’autre part parce qu’il constitue une puissante base vibratoire, à partir de laquelle d’autres outils thérapeutiques peuvent être employés. Par cette connexion au potentiel infini de l’énergie créatrice, le Reiki balaye toutes les anciennes limites, et ouvre grand les portes du champ des possibles.
Avec la myriade d’outils thérapeutiques « alternatifs » existants, le Reiki, pratiqué aujourd’hui par des millions de personnes dans le monde, est toujours sur le devant de la scène, bientôt un siècle après son apparition. Cette longévité est le gage de son efficacité.
Comment activer le Reiki ? Comment apprendre le Reiki ?
La canalisation et la transmission du Reiki sont possibles au praticien lorsque celui-ci a été initié, c’est-à-dire lorsqu’il a reçu les initiations d’un maître Reiki. Celles-ci ont pour but et effet l’optimisation de la circulation énergétique à travers les canaux subtils (chakras, méridiens, nadis) de l’initié.
L’initiation au Reiki correspond donc à un transfert énergétique puissant, mais également, et cela est nettement moins connu, à un transfert de conscience. C’est-à-dire que quelque chose du niveau de cheminement spirituel du maître Reiki diffuse également au travers des initiations qu’il dispense.
Et c’est là toute l’importance du choix minutieux du maître Reiki, auprès duquel on souhaite être initié. Toute la richesse du Reiki peut être résumée par ces trois mots : Vie, Amour, Lumière. Il est donc essentiel de s’intéresser à la façon dont le maître Reiki incarne ces nobles valeurs.
L’initiation au Reiki doit arriver dans la vie de l’initié comme une libération, la possibilité d’un nouveau départ, alors si l’aventure vous tente, prenez bien le temps du choix de votre maître Reiki : son cursus, sa lignée, ses motivations, sa vision personnelle du Reiki, son orientation thérapeutique, etc. Et au-delà de toutes ses réponses, écoutez vos ressentis !
Cet article a été rédigé par Frédéric LIEZE
