Cet article a été rédigé par Guy Magnétiseur
Bien souvent, il est fait référence à un coach sportif, un coach diététique, un coach de vie. Chacun, dans sa discipline, détermine un objectif à atteindre avec son client et ils travaillent régulièrement pour que ce but défini soit obtenu. A la condition évidemment que cette visée soit réaliste. Elle peut être quantifiée par étapes, celles-ci servent de paliers, nécessaires à la réussite de l’évolution.
Il est aussi fait appel à un psychologue, psychiatre dont l’action consiste à agir au niveau de l’esprit. Même dans ce cas, il y a un diagnostic et, ensuite, un protocole que le patient va suivre, poursuivre ou interrompre. Sous la réserve que le patient ne soit pas sous prescription médicamenteuse lourde ce qui est encore différent.
Il y a aussi la possibilité du psychanalyste. Il écoute la personne parler, mais il n’intervient pas, il n’apporte pas de solution : il n’est pas là pour ça. Son aide est de permettre, dans des moments plus personnels, de s’entendre parler de ce qui passe par la tête ou de sujets plus précis, de ces interrogations futiles ou profondes.
Quel qu’il soit, le recours à un coach répond à une nécessité que l’on ressent en soi intuitivement ou par suite de constat réalisé suite à un ou des évènements.Alors, se pose d’étranges questions : suis-je capable de surmonter cela seul ? Ai-je les capacités pour entreprendre des séances qui vont me remettre en question… pour aboutir, tout naturellement à la plus importante :
Ai-je envie de me remettre en question ?
L’expression est lâchée : se remettre en question ! C’est tout l’art et l’utilité du coaching.
Dure à exprimer, elle est pourtant la première étape qui fait probablement le plus mal psychiquement : elle porte atteinte au Soi, à ce Moi si grandement supérieur qu’il ne souffre de supporter une lacune, une capacité à pouvoir faire quelque chose.La résipiscence n’étant pas le fort de l’homme ni de la femme, la reconnaissance de ce que l’on n’a pas acquis, que l’on ne maîtrise pas est fréquemment difficile à admettre.
Cependant, la démarche première se situe dans ce constat de reconnaissance.
Que ce soit pour des études, un travail, un sport, et même une évolution spirituelle, chacune des disciplines requiert de la volonté, de la persévérance et une bonne dose d’humilité pour aller vers le coaching.Le coach sert à approfondir la connaissance personnelle.
L’attitude, que j’ai souvent rencontrée avec des dirigeants d’entreprise, des salariés, des professions libérales est la difficulté pour chacun de concevoir qu’il a des lacunes pour assumer leurs fonctions l’un de dirigeants, l’autre de cadre, l’autre dans l’accomplissement du travail jusque dans leur vie personnelle.
Cependant, présenté sous l’angle de la formation, alors le coaching leur apparaissait comme salutaire et plein d’inérêt. Un nouvelle dynamique s’ouvrait devant eux. Toutefois, ce n’est pas eux qui avaient initié la formation, elle avait été dicté par le besoin pour l’entreprise.
Le coaching spirituel est différent : il répond à un besoin personnel, à la nécessité de combler un manque intérieur pour être, devenir ou redevenir soi parce que la spiritualité n’a pas été trouvée ou qu’elle a disparue.
Je n’entrerai pas dans tous les aspects que le coaching classique peut revêtir, les formateurs, les psychologues sont à même d’en expliquer leurs propres mécaniques.
L’intériorité spirituelle
J’ai été dans mon expérience passée davantage confronté aux heurts qui se produisent entre la vie professionnelle, la vie personnelle et la part intime ou, plus précisément l’intériorité spirituelle. Dans mes interventions, j’ai souvent noté que la partie spirituelle individuelle n’est pas prise en compte dans la relation travail – vie privée. L’un empiète sur l’autre.Le travail, qui n’est pas obligatoirement professionnel (la passion pour une activité non lucrative est aussi un travail) bien qu’il y ait une évolution grandissante de mieux-être, ne prend toujours pas en considération ce qui fait l’équilibre de l’être humain, sa spiritualité.
Il en est de même dans la relation sentimentale où l’affectif émet des exigences que l’autre, partenaire accommodant, pendant un temps, accepte et dont il cherche ensuite à se libérer parce que lui-même traverse un vide intérieur, créant ainsi les éléments d’un conflit en devenir dans le couple et son environnement.
Chaque femme, chaque homme naît avec sa spiritualité personnelle. Elle l’accompagne tout au long de son existence, jusqu’à sa prochaine vie. Naturellement, il faut avoir la croyance de la vie post mortem. Toutefois, quand bien même il n’y a pas cette croyance de vie après la mort, l’absence ou la cassure de ce lien invisible du Moi au Surmoi ou divinité intérieure symbole de la spiritualité peut produire les mêmes réactions de mal-être.
Le debriefing
Le terme couramment utilisé dans le métier est le debriefing, vocable qui s’accommode à toutes les sauces. Généralement, il s’utilise après un traumatisme (attentat, accident, agression, retour des soldats d’une mission en territoire dangereux,…) pour amener la personne à verbaliser ce qu’elle a vécu, à mettre des mots sur les émotions.
Mais c’est aussi le terme utilisé pour les réunions de travail…lesquelles sont tournées vers le matérialisme de rentabilité.Dans ces causeries, les chiffres parlent, les projets s’affrontent et s’opposent pour parvenir à un accord, sans que ne se glisse une part de spiritualité. Certainement, l’amabilité, l’humour font surface, l’empathie jaillit par intermittence.Cela est le monde où la compassion s’absente de plus en plus.
Qu’attendre d’une guidance spirituelle avec un coach spirituel ?
Le coach spirituel n’est pas un psychologue ni un psychiatre dont les spécialités sont de raisonner et positionner l’esprit face au pragmatisme de la vie.
L’âme spirituelle se distingue de l’esprit, lorsqu’il y a conflit entre eux, ce n’est pas parce qu’il s’agit pas de voix dans la tête ou d’hallucinations, l’âme étouffe par manque spiritualité.
Il apporte une introduction à soi-même devant conduire, au terme des échanges, à une reprise en main de sa vie générale en lien étroit et affermi avec son âme. Celle-ci parle à l’oreille sans être écoutée, elle se trouve meurtrie, affaiblie. Ce qui explique un manque de goût, d’appétence, d’implication.
Le travail peut être court ou long, il se fait par étapes successives d’entretiens sur un ou des sujets précis ou sans but particulier (il y a toujours un objectif en fond visé par le coach spirituel). Le changement intérieur ne se fait pas en un jour, car l’adulte a pris de mauvaises habitudes, elles ne sont pas faciles à modifier et à supprimer.
L’âme spirituelle est éloignée de la vie matérielle, elle y participe. Cependant elle est attachée à la personne, elle la rend unique.C’est vers cette unicité qui appartient exclusivement à chaque personne que le coach spirituel, par la connaissance dont il dispose, la redirige pour qu’elle retrouve les pas de cette spiritualité dont elle s’est plus ou moins éloignée.
Cet article a été rédigé par Guy Magnétiseur vous pouvez découvrir ses services spirituels en cliquant ici